La police judiciaire et les Eaux et Forêts de Franceville dans le sud- est du Gabon qu’épaulait l’ONG « Conservation justice » viennent d’interpeller un enseignant à la retraite et son complice en possession d’une certaine quantité d’ivoire.
C’est la fin de cavale pour Sieur Grégoire M. et son compagnon qui viennent d’être rattrapés par les agents qui les filaient en ayant un indice sûr : le numéro de la plaque minéralogique du véhicule conduit par l’enseignant retraité exerçant actuellement comme chauffeur ambulancier au Centre médical de Boumango. Ce dernier qui n’a pas eu la baraka d’écouler son produit dans un restaurant où il devait rencontrer ceux qui se proposaient de l’acheter, a malheureusement vu les agents de police et des Eaux et Forêts commis à la tâche, mettre fin à son rêve. Suspecté, Grégoire n’a pas su contrôler ses faits et gestes, ce qui a mis de l’eau au moulin des agents qui ont vite fait de conclure qu’il cachait quelque chose.
Ce pourquoi, ils l’ont vite neutralisé aux fins de mener des enquêtes qui se révéleront positives puisqu’elles mèneront jusqu’à la saisie d’un sac de voyage contenant des morceaux d’ivoire provenant de défenses d’éléphants et d’un sceau de peinture à l’intérieur duquel il se trouvait dix autres morceaux d’ivoire. Interrogé, Grégoire M. qui est vite passé aux aveux, a cité son acolyte, un habitant du village Dounaye par Boumango sur qui on a également mis la main. Les deux hommes qui seront jugés dans les tous prochains jours risquent jusqu’à dix ans d’emprisonnement ferme pour avoir violé l’Article 579 du Code pénal.
Warren Okolo
En plus de la peine d’emprisonnement, combien devraient ils payer comme emmandes pécuniaire, selon le code pénal en son article précité ?
Merci pour l’information.