La dernière adresse du chef d’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba, comportait bien d’éléments parmi lesquels ceux se rapportant à la remise en veille de certaines de nos valeurs dont l’essentielle reposant sur la solidification du socle familial, étant entendu que ledit socle familial reste toujours le miroir de notre société.
Le discours d’Ali Bongo Ondimba invitant les Gabonais à davantage de solidarité, même s’il revêt un élan politique, laisse cependant entrevoir la sincérité qui semble l’animer dans la réalisation de certains de ses objectifs qu’il a traduit en très peu de mots : « je ne serais heureux que lorsque chaque Gabonais sera heureux. »
Au Gabon, ils sont de plus en plus nombreux, les citoyens, à développer au détriment de l’esprit altruiste, un esprit foncièrement individualiste qui creuse le fossé relationnel qui existait aux premières lueurs des indépendances pour donner lieu à un confinement, le mot est à la mode d’une certaine catégorie d’individus imbus de leur modeste personne, sans se soucier des lendemains qui peuvent déchanter.
L’homme est, apprenons-nous de la Bible, le seul être fait à l’image de Dieu et qui a la capacité pour cela de se renouveler en s’asseyant sur un substrat qui est celui du legs culturel qui renvoie à une foultitude d’éléments culturels qui rapprochent plus qu’ils ne divisent.
Et, croyons- nous savoir, ce vers quoi Ali Bongo Ondimba invite ses compatriotes, tout particulièrement en cette période sensible de Covid-19.
Kenny Dalglish