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Réunis en collectif, les parents des élèves des lycées français ‘‘non homologués’’ du Gabon, à savoir Michel Montaigne et Jacques Prévert de Libreville, ont décidé de rendre compte aux autorités françaises de ce qu’ils considèrent comme un désagrément subi.
Lesdits parents qui envisagent d’aller rencontrer les autorités de l’Ambassade de France au Gabon, veulent être entendus au plus haut niveau de la sphère politique hexagonale, pour qu’à ce niveau, l’on comprenne les effets néfastes produits par la décision du ministre français de l’éducation nationale, Jean- Michel Blanquer, qui a annoncé en avril de cette année que, contrairement à leurs collègues du lycée Blaise Pascal, ceux des deux établissements précités passeront l’examen du Baccalauréat en septembre 2020.
Ce qui n’est pas sans conséquences pour ses apprenants qui ne bénéficieront pas, comme leurs ‘‘amis’’ de Blaise Pascal, de la validation de leurs examens de fin d’année sur la base ‘‘des livrets de classe et des notes de contrôle continu’’ comme annoncé par Jean- Michel Blanquer. Du coup, les parents crient à « l’injustice et à la discrimination », estimant qu’il est de leur droit d’introduire auprès des autorités françaises compétentes, une requête visant à obtenir d’elles une dérogation. Ils entendent en clair qu’une exception soit faite dans l’application d’une règle d’origine contractuelle, fixant à septembre 2020, la tenue des examens du Brevet et du Baccalauréat.
La mesure qui frappe les apprenants condamnés, en l’état actuel des choses, à passer le Baccalauréat en septembre 2020 est jugée discriminatoire par les parents qui affichent consternés et envisagent de porter dans les tout prochains jours, l’affaire devant la Représentation diplomatique française au Gabon, d’autant que, selon la législation française, le décret numéro 2014 du 18 novembre 2014 stipule, en son article 26 du Code de l’Education « les responsables légaux de l’élève, ou l’élève majeur peuvent saisir une Commission d’appel…le chef d’établissement transmet à la Commission des décisions d’orientation motivées ainsi que tous les éléments susceptibles d’éclairer cette instance ».
Quoiqu’il en soit, des questions du genre : « pourquoi nos enfants ne sont- ils pas soumis à la même législation, alors qu’ils partagent le même programme scolaire que les autres toute l’année ? », taraudent les esprits des parents indignés qui déplorent de ce fait, « un manque d’équité dans la considération des élèves ». Pour accentuer la pression sur les autorités françaises, ces parents ont sous le couvert de leur collectif, lancé une pétition qui a déjà recueilli plus d’une centaine de signatures.
Nous y reviendrons !
Yannick Tsakou
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