Déjà fragilisé avant la crise, le secteur de l’hôtellerie est touché de plein fouet par la pandémie de covid-19. C’est le cas de l’Hôtel Royal Palm de Glass qui à vue ses revenus chutés considérablement depuis plusieurs mois, accumulant ainsi Sept (7) mois de salaires impayés. N’ayant pas bénéficié de l’aide d’urgence de l’Etat, l’entreprise a dû se résoudre à mettre la clé sous le paillasson.
La réouverture des restaurants n’aura rien changé à la situation des employés de l’Hôtel Royal Palm de Glass qui cumulent sept (7) mois de salaires impayés.
Cette structure hôtelière a dû se résoudre à la faillite, après (4) quatre mois d’arrêt d’activités en raison de la pandémie de covid-19. « La situation devient insupportable pour la trentaine de gabonais qui travaillent dans cet hôtel », s’alarme le porte parole du collectif des employés de l’hôtel avant de s’indigner « nous trainons des arriérés de salaires qui datent de l’années 2019 soit un peu plus de 7 mois de salaires impayés pour la pluparts ».
Avec le confinement total du Grand Libreville, tous les hôtels et restaurants de la capitale ont dû fermer leurs portes sur instructions du gouvernement en vue de freiner la propagation de la covid-19. Bien que salutaire, cette mesure a eu pour conséquence immédiate, 150 000 clients perdus dans les secteurs du tourisme et de l’hôtellerie. Ainsi, en espérant s’assurer une chance de survi, les dirigeants de l’hôtel Royal Palm ont sollicités, en vain, des prêts banquaires, pourtant garantit par le gouvernement.
Si pour certains la réouverture bien que partiel des hôtels et restaurants, est salutaire, d’aucuns regrettent que la reprise des activités dans ce secteur ne s’accompagne pas d’un soutien massif de l’Etat aux entreprises en grande difficulté.
Tsakou Yannick