Les responsables du syndicat national des enseignants-chercheurs, section université Omar Bongo (SNEC-UOB) par la voix de son président Pr Mathurin Ovono demandent au gouvernement d’opter pour une année blanche à l’UOB. La raison évoquée est le manque de dispositif sanitaire pouvant permettre d’éviter toute contamination du coronavirus au sein de ladite université.
C’est lors d’un communiqué de presse que cette entité syndicale a donné sa position sur la décision du ministère de l’enseignement supérieur visant le démarrage des activités pédagogiques dans les universités et grandes écoles du pays, afin de terminer l’année académique 2019-2020 lourdement trappée par la pandémie Covid-19.
Les datées fixées par le ministère de tutelle sont, le 14 septembre 2020 pour la rentrée administrative et le 21 du même mois pour la rentrée académique dans l’enseignement supérieur, sur toute l’étendue du territoire national.
Pour le SNEC-UOB, la décision du ministère va à l’encontre des dispositions prises par le gouvernement afin de lutter contre la pandémie de covid-19. Ledit dispositif interdit tout rassemblement de plus de dix personnes et oblige la composition des équipes d’abstraites au sein des administrations et dans tous les lieux de travail.
L’UOB serait, si les activités pédagogiques reprennent aux dates indiquées par les autorités, « un foyer de contamination communautaire de la maladie » selon le SNEC-UOB. En effet, l’université Omar Bongo est réputée être un établissement manquant des structures d’accueil adéquates (amphis), sans oublier les effectifs pléthoriques qui rythmes la vie académique depuis des années. Des conditions qui faciliteront la propagation de la maladie selon le SNEC-UOB.
C’est dans cette optique que le syndicat national des enseignants-chercheurs, section université Omar Bongo (SNEC-UOB) propose au gouvernement « d’opter pour une année blanche, afin d’éviter non seulement la propagation de la maladie, mais aussi le rafistolage des mois de cours dans cet établissement ».
Warren Okolo